L’agroalimentaire est sans doute le secteur qui demande les étiquettes les plus exigeantes : résistance au froid, à l’humidité, aux frottements, respect des normes, lisibilité parfaite, adhésifs performants, supports adaptés aux machines de pose… Une étiquette alimentaire n’est jamais un simple autocollant : c’est un outil de conformité, de sécurité, de marketing, et parfois même un élément de traçabilité.

Voici un guide complet pour choisir les meilleures étiquettes pour vos produits alimentaires.

1. L’environnement : le premier critère de choix

Avant même de penser au design, il faut définir dans quelles conditions votre produit va évoluer.

Dans l’agroalimentaire, les environnements sont souvent extrêmes :

• froid positif (réfrigération)
• froid négatif (surgelés)
• condensation
• humidité permanente
• zones de production humides
• variations de température lors de la chaîne logistique
• contact indirect possible avec les aliments
• frottements lors de la mise en rayon
Une étiquette basique papier ne tiendra jamais sur un produit humide ou stocké à 2°C.

2. Le choix de la matière : papier, vinyle, PP, PE ?

Étiquettes papier

Le papier peut suffire pour :
• biscuits en sachet,
• produits secs,
• confiseries,
• emballages cartonnés.

Mais attention : il résiste mal à la condensation et aux frottements.
Étiquettes synthétiques (PP, PE, vinyle)
Pour 80 % des produits alimentaires, c’est la meilleure solution.

Elles résistent :
✔ à l’eau,
✔ au gras,
✔ au froid,
✔ aux chocs thermiques,
✔ à l’humidité.

PP blanc ou transparent → idéal pour bouteilles, pots, barquettes.
PE → souple, parfait pour les surfaces légèrement courbes.
Vinyle → excellente durabilité et résistance.

3. Le choix de l’adhésif : l’élément le plus important

Adhésif permanent : Le plus courant dans l’alimentaire : il colle immédiatement et durablement. Adhésif spécial froid : Indispensable si l’étiquette doit être posée sur un produit déjà
froid ou humide. Sans cet adhésif, l’étiquette se décolle après quelques heures. Adhésif congelation / surgelé : Formulé pour adhérer à des surfaces à -20°C ou
-30°C au moment de la pose.
Adhésif anti-huile / anti-gras : Idéal pour les fromages, plats préparés, produits gras.

4. Les obligations légales : lisibilité parfaite

En agroalimentaire, l’étiquette est un support réglementé.
Elle doit afficher des informations obligatoires :
• liste des ingrédients
• allergènes
• DLC / DDM
• poids net
• origine
• code-barres
• numéro de lot
• coordonnées fabricant
C’est pourquoi la lisibilité est capitale.

Les erreurs les plus fréquentes :
• typographies trop petites
• contrastes insuffisants
• choix d’une matière absorbante
• impression en RVB (couleurs imprécises)

5. Les étiquettes pour bouteilles, bocaux et pots

Ces produits nécessitent des étiquettes :
• résistantes à l’humidité et au froid,
• capables de s’adapter à une surface courbe,
• avec un adhésif fort.
Les matières les plus utilisées :
• PP blanc
• PP transparent (effet « no label look »)
• Vinyle premium
• Papier texturé pour le haut-de-gamme (huile, miel, confiture)

6. Les étiquettes pour barquettes et emballages frais

Les barquettes en plastique ou carton absorbent l’humidité.
Elles nécessitent :
✔ un adhésif spécial froid
✔ une matière synthétique
✔ une impression résistante à la condensation
Souvent, on ajoute :
• un vernis protecteur,
• un pelliculage.

7. Les étiquettes de traçabilité logistique

Outre les étiquettes “marketing”, les produits alimentaires nécessitent souvent des
étiquettes de traçabilité :
• étiquettes de lot
• étiquettes d’expédition
• étiquettes code-barres
• étiquettes QR Code
• étiquettes pour scanners automatiques
Ces étiquettes doivent être parfaitement lisibles par machine.
Le vinyle ou le papier thermique peuvent être utilisés selon l’usage.

Conclusion : L’agroalimentaire demande une expertise technique pointue. Chez COM ETIQ, on accompagne quotidiennement des artisans, des producteurs locaux, des PME de transformation et des industriels pour concevoir des étiquettes adaptées à chaque environnement.