Dans un monde où tout paraît aller plus vite, où l’impression numérique a pris une place considérable dans les petites séries, on pourrait penser que la flexographie appartient au passé. Pourtant, c’est tout l’inverse. La flexographie reste, aujourd’hui encore, la technologie la plus utilisée dans l’industrie pour l’impression des très grands volumes d’étiquettes, d’emballages et de supports techniques. Et ce n’est pas un hasard : elle combine une qualité exceptionnelle, des coûts de production extrêmement bas à grande échelle et une robustesse qui continue de séduire les secteurs les plus exigeants. Pour comprendre pourquoi la flexo reste incontournable, il faut revenir à son fonctionnement. Contrairement à l’impression numérique, la flexographie utilise des plaques d’impression, appelées clichés, qui sont spécifiques à chaque design. Une fois ces plaques créées, elles permettent de lancer des tirages immenses avec une vitesse impressionnante et une stabilité de production incomparable. C’est précisément cette régularité qui fait de la flexographie la solution privilégiée des industries agroalimentaires, cosmétique, chimique ou logistique.
Le premier avantage de la flexographie réside dans son coût. Lorsque l’on dépasse quelques milliers ou dizaines de milliers d’étiquettes, le prix unitaire chute littéralement. La machine travaille plus vite, consomme moins d’encre par unité et fonctionne avec une efficacité optimale. C’est ce qui explique que la flexographie soit indispensable pour les productions industrielles où les volumes sont fixes, réguliers et importants. Une marque qui vend une référence permanente tout au long de l’année a tout intérêt à choisir ce procédé. La qualité d’impression est également remarquable. La finesse des détails, la précision des couleurs, la capacité à reproduire des aplats parfaits ou des motifs très complexes font partie des atouts de la flexo moderne. Contrairement à une idée souvent répandue, cette technologie n’a rien à envier à l’impression numérique lorsqu’elle est utilisée avec des machines récentes. Elle est même parfois supérieure, notamment sur les motifs complexes ou les couleurs denses, et offre une régularité impossible à égaler autrement. Un autre point fort de la flexographie est sa résistance sur les matières difficiles. Certaines surfaces sont très complexes à imprimer avec une technologie numérique, notamment les matières texturées, les supports techniques industriels, les films complexes ou certains matériaux destinés à résister à des environnements extrêmes.
La flexo, grâce à ses encres spécifiques et à la pression appliquée lors du transfert, parvient à imprimer là où d’autres technologies échouent. On oublie souvent que la flexographie permet également l’utilisation d’encres variées, notamment des encres UV ou des encres formulées pour des environnements très spécifiques : chaleur, humidité, produits chimiques, congélation. Cette polyvalence est indispensable pour les industries qui n’ont pas droit à l’erreur. Une étiquette mal imprimée peut compromettre la traçabilité d’un produit, la conformité d’une palette ou la lisibilité d’un code-barres. La fiabilité absolue de la flexo en fait donc un choix stratégique. Mais ce qui fait la grande force de la flexo, c’est sa stabilité. Une fois lancée, la machine tourne à une vitesse élevée, sans variation, avec une capacité de production continue qui permet de fabriquer des centaines de milliers d’étiquettes en un temps record. Là où le numérique imprimera série par série, la flexo imprime sans interruption.
C’est pour cela qu’elle est la technologie préférée des grandes marques qui nécessitent une production de masse. Certains pensent que l’introduction de plaques d’impression rend la flexographie rigide et peu adaptée à la modernité. C’est une vision erronée. En réalité, avec les nouvelles plaques photopolymères plus faciles et rapides à produire, les contraintes d’antan ont presque disparu. L’installation est plus simple, les ajustements sont rapides, et la technologie s’est modernisée au point de rivaliser en souplesse avec certaines alternatives. La flexographie reste donc, en 2025, une technologie indispensable pour les entreprises qui visent des coûts bas à grande échelle, une qualité stable et une production capable de soutenir des volumes industriels.
Chez COM ETIQ, nous utilisons cette technologie depuis plus de 20 ans. Et ce n’est pas parce qu’elle est ancienne qu’elle n’est plus pertinente. Bien au contraire. C’est une technologie mûre, éprouvée, fiable et parfaitement adaptée aux très grands volumes. Elle complète à merveille l’impression numérique : l’une est idéale pour les petites séries agiles ; l’autre est faite pour les productions massives et régulières. Ensemble, elles permettent de répondre à tous les besoins du marché.
